Quelles batteries peuvent bénéficier de la régénération de batterie ?
Trois ensembles de batteries peuvent bénéficier du procédé de régénération de batterie :
- Les batteries de démarrage, capables de fournir une intensité importante de courant en un minimum de temps. Elles sont caractérisées par de nombreuses plaques de plomb très fines. Ces batteries de démarrage ne peuvent pas être déchargées de plus de 20% sans qu’il y ait un impact sur leur durée de vie. Elles doivent donc être rechargées le plus rapidement possible après utilisation.
- Les batteries à décharge lente, ou « batteries de traction ». Dotées de plaques de plomb épaisses et gourmandes en eau, ces batteries acceptent une décharge importante (jusqu’à 80%) avant d’être rechargées. Qualifiées de « cyclables », elles peuvent être chargées et rechargées bon nombre de fois (de 500 à 1500 cycles).
- Les batteries stationnaires, assimilables aux précédentes, mais conçues pour un entretien limité, donc peu exigeantes en eau. Elles interviennent en cas de besoin d’énergie de secours importante en un temps réduit.


Quelles technologies correspondent à la régénération de batterie ?
Les trois technologies suivantes peuvent bénéficier de la régénération de batterie :
- Le plomb ouvert, laissant l’accès permettant de compenser la perte d’eau par l’ajout de liquide. Les batteries ouvertes sont disponibles dans les trois types de batteries évoqués plus haut : batterie de démarrage, batterie à décharge lente, batterie stationnaire.
- AGM (Absorbed Glass Mat) dont une couche de fibre de verre absorbe l’électrolyte. Cette technologie est principalement utilisée dans le cadre de batteries de démarrage.
- La batterie à électrolyte gel, dont l’acide ne s’écoule pas, considérée comme une technique liée à une batterie à décharge profonde, adaptée aux utilisations de ce type.
Quels secteurs sont concernés par la régénération de batterie ?
Newlife Battery peut régénérer toute batterie qui rentre dans l’explication précédente, à cet effet une petite liste non-exhaustive :

Vie et mort d’une batterie en quelques mots...
Une batterie au plomb est formée de plaques de plomb spongieux et de dioxyde de plomb qui baignent dans de l’acide sulfurique dilué avec de l’eau déminéralisée. Lorsque la batterie est déchargée, une partie de ces plaques est transformée en sulfate de plomb et l’acide sulfurique voit sa densité baisser. La charge de la batterie permet de retransformer le sulfate de plomb en acide sulfurique et de reconstituer les plaques.
Au fil du temps, le sulfate de plomb a tendance à cristalliser et à s’incruster dans la porosité des plaques de la batterie, formant des ilots solides qui empêchent sa dilution dans l’acide sulfurique. Au fur et à mesure des cycles de charges et de décharges, la batterie devient « sulfatée » et se dégrade.
La progression des ramifications cristalline génère à longs termes des sous pression internes qui éclatent irrémédiablement les plaques.
Tout comme le sulfate de plomb, l’oxydation des plaques et l’âge de la batterie sont deux autres facteurs de dégradation qui altèrent la capacité des batteries.